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Tu biches, tu ronques...
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9 mai 2007

Mesurer la pauvreté

paris_misere_jean_lasserre4Michel Godet publie dans sa rubrique au journal La Tribune du vendredi 4 mai un article intitulé « Pauvreté des biens et des liens »(lien de l'article précédemment, paradoxalement gratuit sur le site du Figaro et payant sur le site de la tribune...).


L’analyse commence par un bref constat en forme d’interpellation qui stipule le fait suivant : il existe 2 millions d’enfants « pauvres » en France actuellement alors que la richesse produite par habitant a doublé depuis 1975.


Mais quelle mesure pour la pauvreté ? Dans le cas présent a été retenu le critère de pauvreté relative. Une analyse de la pauvreté au travers du critère officiel, à savoir celui dit indicateur d'inégalité de la répartition (personne vivant avec des revenus inférieurs à 60% du revenu médian de la population) donnerait, d'après l'auteur, un nombre de pauvres bien inférieur à celui mentionné habituellement par les médias.

Mais d'autres facteurs devraient intervenir pour mesurer la pauvreté qui n'est pas le seul résultat d'indicateur liés aux ressources monétaires mais également des conditions d'existence (logement, environnement, accès aux services, pauvreté des liens sociaux...) mais également de la pauvreté ressentie (ménages qui dépensent plus qu'ils ne gagnent...).


Selon l'INSEE, la définition de la pauvreté devrait s'articuler sur plusieurs de ces critères simultanément. De même, l'institut s'interroge sur la nécessité de compter les pauvres par choix. Aucune de définition n'est donnée sur ce critère de "pauvre par choix" qui me surprend un peu.

 

En tout cas, la vraie pauvreté serait une affaire d'accumulation des différentes pauvretés. Avec notamment une prédominance de certains facteurs, tels que la pauvreté des liens sociaux qui serait déterminante pour l'entreé d'un individu dans une vraie spirale de récession individuelle. Ainsi agrémente-t-il cette pauvreté des liens par l'exemple du Secours Catholique qui accueille très majoritairement des personnes seuls avec ou sans enfants. Alors, délitement des familles = pauvreté?

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Commentaires
B
Très intéressant cette appelation de pauvres par choix. Je croîs qu'elle définit les familles qui se sont endettées pour avoir un rythme de vie bien supérieur à leurs revenues d'où la notion de pauvreté par choix.
Tu biches, tu ronques...
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