Une retraite qui commence mal

La polémique actuelle tend à maudire ces patrons qui quittent l'entreprise qu'ils ont dirigé avec des parachutés dorés non correllés aux performances de l'entreprise dont ils ont pris les commandes. Pour Lord John Browne, PDG de BP, il semble que le parachute se soit transformé en torche.

La justice britannique a récemment autorisé la parution des propos de son ex-amant expliquant que J. Browne avait eu recours aux ressources de la société pour lui financier son train de vie luxueux. Non content de mettre au grand jour l'homosexualité de Browne, son ex-amant Jeff Chevalier l'accuse également publiquement de détournement des biens de son entreprise.

Une enquête lancée par le conseil d'administration de l'entreprise "a conclu que les allégations d'usage indu des actifs [...] de la compagnie étaient infondées ou non significatives".

Un certains nombre de problèmes industriels sérieux avaient poussé Browne à accepter un départ anticipé d'un an. Il devait être remplacé en juillet. Sous la pression, il part finalement 3 mois plus tôt. 3 mois, celà ne me parait pas insurmontable quand on est l'administration judiciaire pour repousser une décision juridique donc l'impact aura des retentissements forts sur la vie et l'honneur d'une personne.

Pourquoi ne pas avoir attendu le mois de juillet? Pourquoi traîner un homme dans la boue si ce n'est pour pouvoir réduire de 15,5M£ la prime de départ prévue initialement à 30M£...