Gros sac
En lisant l'édition du Point de cette semaine, enfin plutôt de la semaine dernière maintenant (12 octobre n°1778), je tombe sur un texte de Patrick Besson. L'auteur m'est inconnu, cependant après un recherche rapide, je découvre un profil plutôt atypique. Considéré communiste par wikipédia, il écrit pour des journaux aussi divers que Le Point, L'Express, Marianne ou encore L'Humanité (pas de commentaire pour le malheureux dernier de cette liste...). Il semble se caractériser par une forte indépendance de pensée et appelle un chat un chat, ce qui simplifie la lecture pour des gens peu réceptifs aux grands concepts littéraires comme moi.
Dans cette édition du Point, il a écrit un article non politique. Cet article traite de l'alimentation en France avec franchise, sincérité, sans faux semblant et beaucoup d'humour et de légèreté pour souligner les paradoxes liés à la nutrition dans le monde actuel.
Je me permets d'en citer un passage ici. Ceux à qui j'aurais mis l'eau à la bouche pourront cliquer sur le lien précédent afin de lire entièrement l'article, gracieusement mis à disposition des internautes par Le Point.
"La faim, ça met de mauvaise humeur. Être gros aussi.
On a le choix entre les gens qui sont de mauvaise humeur parce qu'ils
ont faim et ceux qui sont de mauvaise humeur parce qu'ils sont gros. C'est pour ça qu'on se fait tout le temps disputer. Les pauvres sont
sur les nerfs et les riches sur les dents. Les premiers piquent une
crise devant les miroirs et les seconds devant les glaces. Et ces
gamines filiformes qu'on invite à dîner dans les meilleurs restaurants
de Paris alors qu'elles n'ont le droit de rien avaler : pas étonnant
qu'après elles refusent de coucher avec nous. Ulcérées."
Merci Patrick.