Quand la liberté des uns entrave celle des autres
C'est
qu'il se passe actuellement dans de nombreuses facultés françaises. Une
minorité d'étudiants affiliée à des associations de protection
étudiante, se définissant comme des syndicats, organise des pseudos
votes pour décider de la poursuite de la grève pour obtenir le retrait
du CPE.
C'est
en effet leur droit. Cependant, les grèves se votent parmis les membres
de l'association (c'est-à-dire ceux ayant payé une cotisation ou ayant
signé un document les affiliants à l'association en question). Ayant
été votée par les membres de l'organisation, cette grève sera appliquée
par les membres de l'organisation. Or, au vu du faible nombre de
participants à ces séances de vote (abusivement nommées Assemblée
Générale), il est bien clair que cette grève ne concerne qu'une frange extrêmement minoritaire des étudiants du campus.
Cependant, dans les faits, nous assistons à des piquets de grêves ainsi que des blocages des locaux imposant par la force la grêve de l'université.
Nous
sommes donc bien dans un système où le pouvoir est obtenu par la force
physique et non celle des urnes et où la minorité impose sa volonté à
la majorité en ayant recours à des agressions et autres menaces de mort. L'opposition n'a donc pas son mot à dire. Ainsi va la vie dans les belles dictatures.
De
plus, qui sont ces gens qui disent parler au nom des étudiants alors
qu'ils peinent à rassembler 700 étudiants dans des facultés qui en
comptent plus de 30.000 ?
Et à votre avis, quelle est l'opinion de la majorité silencieuse?
Et celle des autres étudiants, que personne n'a pris en compte, à savoir ceux des grandes Ecoles comme moi et beaucoup d'autres qui n'en pensent pas moins?
Faut-il qu'une minorité d'étudiants socialo-marxistes, rejetons de parents soixante-huitards coulant une retraite tranquille à nos frais sur la côte d'azur, en quête d'une cause pour les divertir et alimenter leur égo malsain, manifeste d'une manière violente et déraisonnée pour que le gouvernement revienne sur ses initiatives?
Désolé pour ma "prose" quelque peu agressive, mais le comportement de ces jeunes qui s'auto-attribuent le rôle de représentants d'une catégorie qui ne les concernera certainement pas (car la plupart d'entre eux seront proches des 26 ans lorsqu'ils auront finis leurs études, qui plus est avec un diplôme d'études supérieures en poches) me donne la nausée.